SON HISTOIRE

Un écrin de nature et d’histoire en Champagne Berrichonne

SON histoire

Les origines du Château de Turly

Le Château de Turly, trouve ses origines à la fin du XIIe siècle lorsque le domaine devient la propriété des Archevêques de Bourges, Patriarches et Primats des Aquitaines. 

Le Château de Turly, trouve ses origines à la fin du XIIe siècle lorsque le domaine devient la propriété des Archevêques de Bourges, Patriarches et Primats des Aquitaines. 
Cette possession des prélats est tout d’abord un domaine agricole. Il deviendra une « résidence seigneuriale » à partir du XIIIe siècle et se meut progressivement en château fort. L’importante reconstruction par l’archevêque Guillaume de Cambrai en 1496 lui donne sa structure architecturale actuelle. 

Du château fort à la résidence de plaisance

À la fin du XVIIe siècle, Mgr Michel Phélypeaux de la Vrillière entreprend de transformer la demeure. D’une construction fortifiée hétéroclite émerge alors une résidence élégante à l’organisation régulière, ouverte sur de vastes jardins. Il supprime les pont-levis, les fossés, le châtelet d’entrée qu’il remplace par une grille monumentale. Il ouvre également de grandes fenêtres offrant des points-de-vues sur son vaste jardin. 

L’élégant décor sculpté de guirlandes de fleurs, de consoles à têtes d’Hercules sur les façades et de pots à feu témoigne encore aujourd’hui de cette époque d’embellissement. 

La transformation du Parc 

L’aménagement des jardins est marqué par l’intervention du célèbre paysagiste André Le Nôtre, dont les archives conservent un devis. 

La promenade dans le parc dévoile les traces de la structure de ce jardin régulier dont les deux axes principaux, encore visibles aujourd’hui, aménagent de belles perspectives sur le château et sur le verger fruitier dont l’entrée est marquée par une grille de fer, surplombée de sphinges de pierre. Ce vaste espace fermé par de hauts murs était historiquement alimenté en eau par un moulin à vent. Ce modèle de jardin vivrier s’inspire du Potager du Roi, à Versailles.

En 1694, la mort soudaine de Mgr Michel Phélypeaux de La Vrillère, arrête le chantier titanesque qui sera terminé par ses successeurs « à l’économie ».
A la toute fin du XVIIIe siècle, un plan de Mgr Phélypeaux d’Herbault témoigne de vastes jardins réguliers agrémentés de broderies, bassins, bosquets de charmilles, potager, parc tracé en étoiles et carrés de vignes. 

Les dernières transformations du Domaine

À la Révolution, l’importante résidence archiépiscopale de Turly est vendue comme bien national à un propriétaire foncier, Gilbert Demahis-Dubreuzé, dont les descendants en sont toujours les propriétaires.

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, Charles-François de Laitre s’attache à rentabiliser le domaine agricole et fait intervenir Paul de Lavenne de Choulot en 1862 pour le plan d’un parc agricole et paysagé. Son fils, Charles-Gilbert de Laitre restaure le gros-œuvre, aménage les intérieurs dégradés et y installe le confort moderne, chauffage central, électricité et téléphone. Cette restauration se poursuit de 1887 à 1891, avec le concours de l’architecte parisien Robert Saglio.

Retour en haut